Article plein air d'ailleurs

Camp de kayak avec les épaulards - Jour2

Colombie-Britannique

Publié le 22 juin 2019, Charlotte Nadeau

Tel que prévu, nous sommes sur l’eau dès huit heures. Mention spéciale au déjeuner : les repas concoctés par l’équipe de Wildcoast sont loin des repas de camping que j’avais imaginé, véritable festin chaque fois. La réserve Robson Bight étant juste au nord du camp, nous partons en longeant l’ile de Vancouver vers le sud et pagayons deux bonnes heures avant de nous poser à l’endroit prévu pour le lunch. Avant de manger, notre guide Erin nous propose de marcher un peu et nous guide à travers les bois jusqu’à une magnifique crique avec une chute.

De retour sur la grève, nous mangeons un lunch bien mérité et lézardons un peu avant de nous remettre en mer. Nous pensions traverser de l’autre côté du détroit, mais le vent se fait fort et le retour vers le camp s’annonce laborieux, nous choisissons de rebrousser chemin. En effet, le courant est fort et nous pagayons à contresens, l’effort est si grand que nous oublions presque de rester à l’affut des mammifères marins. De retour au camp les bras en compote, une petite douche extérieure avant de reprendre position sur la grève, verre de vin à la main.

Nous apprenons à connaitre nos amis campeurs dans un état méditatif, les yeux toujours rivés sur la mer. Chris, notre guide anglais nous en apprend davantage sur la réserve naturelle ainsi que les comportements des orques. Le principal lieu d’être de la réserve est des protéger les rubbing beaches, des criques peu profondes où les orques résidentes du pacifique se regroupent pour se frotter la bedaine. Drôle de phénomène ! Une caméra y est installée en permanence afin d’étudier les fascinants mammifères.

Nous soupons en écoutant cette fois-ci Nooka, notre guide québécois, nous parler de l’identification des épaulards selon des taches derrière leur nageoire dorsale. La communauté résidente de la région est la plus étudiée au monde. Si nous avons la chance d’en croiser, nous pourrons nous fier au répertoire pour identifier les spécimens. Question de mettre toutes les chances de notre côté, nous tentons une dernière sortie en mer après souper avant le coucher du soleil. Le temps de l’année fait en sorte que nous profitions d’une longue luminosité, il faut en profiter !

Malheureusement, nous revenons vers le campement bredouilles. Demain est un autre jour !

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