Article plein air au Québec

Régions



Derniers articles

5 virées incontournables d'Alex Harvey
Sillonner le Parc du Bic l'hiver
Le Mont Sutton - Une expérience authentique
La Vallée Bras-du-Nord - Vue sur la Vallée

photo École Voltige  |  www.voltige2001.net

L'ADRÉNALINE COMME CARBURANT

PARACHUTISME / AU QUÉBEC

Publié le 1 juin 2014, par David Riendeau

NOMBREUX SONT CEUX QUI ONT VU GUILLAUME LEMAY-THIVIERGE ACCOMPLIR DES ACROBATIES À LA TÉLÉVISION, MAIS CE N’EST QU’UNE PARTIE DE LA RÉALITÉ. «JE NE FAKE PAS DEVANT LA CAMÉRA POUR EN METTRE PLUS, JE FILTRE POUR EN METTRE MOINS.
JE SUIS CONSCIENT DE L’EXEMPLE QUE JE PEUX DONNER.»

Friand de sensations fortes, l’adrénaline est, pour lui, l’essence qui fait rouler sa machine. Pourtant, son premier saut en parachute fut une expérience terrifiante. «J’avais 18 ans. Les techniques n’étaient pas les mêmes.» Il fallait sauter seul en bas de l’avion et se mettre en position parfaite. Un instructeur, suspendu au bout de l’aile, déclenchait le parachute dès que le participant sortait. «En sautant de l’avion, j’avais l’impression d’abandonner ma vie.»

Mais une fois le parachute ouvert, Guillaume a su qu’il venait de découvrir un nouvel univers. «J’avais trouvé un sport qui m’apportait beaucoup de bonheur.»

Deux mille sauts plus tard, Guillaume est toujours à la recherche de cette sensation. «J’envie ceux qui en sont à leur premier saut. Maintenant, je fais du parachute pour savourer le paysage, pour me détendre.» Pour se détendre, vraiment? «Les parachutistes ont l’expression: je vais prendre de l’air, assure-t-il. Après une journée difficile, ils sautent et se sentent mieux après coup. Pendant que je suis dans les airs, je mets une pause sur mes problèmes terrestres.»

Malgré tout, il se qualifie encore comme un «novice» dans plusieurs aspects du parachutisme. «Le sport connaît beaucoup d’adeptes parcequ’il y a toujours quelque chose à apprendre. Pour contrôler sa vitesse de chute et atteindre une vélocité de 250km/h, il faut sauter des centaines de fois», cite-t-il en exemple.

Au fil des années, le comédien et copropriétaire d’une école de parachutisme a vu ce sport se moderniser. Désormais, les premiers sauts se font toujours en tandem, et l’instructeur s’assure que le participant adopte la bonne posture pendant la chute. «L’expérience est devenue sécuritaire. On serait fou de ne pas essayer!»

Les participants montent à bord d’un avion. Lorsqu’ils atteignent 4200 mètres d’altitude, ils sautent attachés à leur instructeur. Le duo chute alors à une vitesse de 200 km/h. «On se sent dans une autre dimension», commente-t-il. À 5000 pieds du sol, l’instructeur ouvre alors le parachute. La descente sous voilure dure environ cinq minutes. «La sensation est inexplicable. Une personne ne peut pas comprendre tant qu’elle n’a pas essayé.»

AVIS D’EXPERT

Les gens qui auront reçu la piqûre du parachutisme après leur premier saut en tandem peuvent suivre un programme assisté en chute libre (PAC) auquel ils sont automatiquement qualifiés. La formation permet à l’élève d’apprendre le fonctionnement et les manœuvres de base d’une voile et du parachute de secours, en plus de travailler la posture en chute libre en simulateur de vol. L’élève sautera une dizaine de fois, accompagné au début, et ce, jusqu’à ce qu’il atteigne son autonomie. Il pourra obtenir son brevet Solo qui assure au parachutiste de pouvoir pratiquer sa passion partout dans le monde.

Volume - 13

Partagez l'article!


Derniers articles

5 virées incontournables d'Alex Harvey
Sillonner le Parc du Bic l'hiver
Le Mont Sutton - Une expérience authentique
La Vallée Bras-du-Nord - Vue sur la Vallée

Recherche

Nouvelle édition »

s'inscrire à l'infolettre

Calendrier des activités