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photos Marc Tremblay  |  www.canyoning-quebec.com

LA FLAMME DE L'EXPLORATEUR

CANYONING / AU QUÉBEC ET AILLEURS

Publié le 1 juin 2014, par David Riendeau

LA MÊME FLAMME QUI ANIMAIT DES HOMMES COMME JACQUES-RENÉ DE LA VÉRENDRYE ET KNUD RASMUSSEN COULE DANS LES VEINES DE MARC TREMBLAY: LA QUÊTE DE L’INCONNU.

Lorsqu’il n’explore pas les profondeurs de la Sierra Negra au cœur de la jungle mexicaine, l’aventurier parcourt le Québec à la recherche de canyons qu’il descendra en rappel pour les cartographier. «Préparer l’exploration d’un nouveau site donne parfois plus d’adrénaline que la spéléologie, confie-t-il. Une chute n’est pas un milieu naturel pour l’homme, aussi faut-il faire preuve de sang-froid.»

Malgré l’usage des satellites et des GPS, la planète garde encore plusieurs secrets qui se dérobent aux yeux de l’humain. «De nos jours, le mot exploration est utilisé à tort et à travers, alors que ce terme signifie la découverte et l’étude d’un territoire inconnu, comme une grotte, une rivière, une voie d’escalade. Quand je descends un canyon, j’ai l’assurance d’être le premier, car l’exercice requiert des connaissances techniques et un équipement spécial.» Certains signes ne mentent pas, comme l’absence de point d’ancrage dans la roche. «La découverte d’un territoire est une sensation riche. On ne sait pas à quelle heure on terminera et il faut plusieurs années avant de bien connaître un canyon.»

En l’an 2000, Marc Tremblay a souhaité partager sa passion au public en important les techniques de descente telles que pratiquées en Europe. «En canyoning, le cours d’eau est le sentier. Comme les chutes et les cascades ne sont pas navigables, les participants doivent utiliser une corde pour descendre le canyon. Ils doivent franchir différents obstacles naturels, nager et sauter.» À son avis, le sport requiert un certain niveau de forme physique. «En plus d’exiger de la patience et de l’équilibre, le canyoning implique de grands inconforts, car on se trouve souvent dans l’eau froide», note-t-il.

Le participant qui descendra un cours d’eau au bout d’une corde pour la première fois vivra une sensation nouvelle, assure Marc. «Les gens ont vraiment le sentiment de nager dans l’inconnu. On se retrouve littéralement dans la chute, on reçoit de l’eau plein le visage. À cela s’ajoute un côté mystérieux, car le relief change. On descend pas à pas sans savoir ce qui s’en vient. Le public est à la fois surpris et émerveillé.»

Si au Québec, peu de sportifs pratiquent le canyoning de façon autonome — la discipline est encore jeune ici — les cœurs aventureux voudront tenter l’expérience en toute sécurité sur des sites exploités par des entreprises établies.

AVIS D’EXPERT

SES DESTINATIONS

Chute Jean-Larose, Mont-Sainte-Anne

Vallée Bras-du-Nord, Portneuf

Gaspésie

APPRENDRE

Il est possible de suivre une formation de canyoniste autonome. Pendant le stage de trois jours, l’élève apprendra les techniques de descente et d’ancrage en plus de participer à un atelier de secourisme en falaise et de descendre un canyon.

Volume - 13

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