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SUIVRE LE VENT

KITESURF / AU QUÉBEC ET AILLEURS

Publié le 1 juin 2014, par David Riendeau

DOMINIQUE GRANGER NE FAIT RIEN À MOITIÉ. AUSSI QUAND L’OPPORTUNITÉ S’EST PRÉSENTÉE À ELLE D’EXPÉRIMENTER LE KITESURF, LA JEUNE FEMME A PLONGÉ TÊTE BAISSÉE DANS CE SPORT MALGRÉ SA PEUR DE L’EAU. SIX ANS PLUS TARD, ELLE PARCOURT LE GLOBE À LA POURSUITE DU VENT.

La liste de ses destinations s’allonge: Puerto Rico, République dominicaine, Antigua. Autant d’endroits de rêve où de petites communautés se forment autour de ce sport nautique. Dominique revient tout juste d’un séjour aux Philippines. «Le kite, ça fascine toujours les gens, raconte-t-elle. Les enfants, surtout, mais les adultes viennent aussi nous voir parce qu’ils sont curieux. Et on fait toujours de très belles rencontres.»

La pétillante planchiste aime son mode de vie nomade et admet qu’elle n’a jamais été aussi bien depuis qu’elle a commencé à se donner à fond dans le kite, qui lui permet de foncer en dépit de la peur.

La Québécoise a fait ses premières armes en Caroline du Nord. Elle garde un souvenir impérissable des quatre années qu’elle a passées à Cap Hatteras, où elle est devenue instructrice et compétitrice dans sa discipline. Là-bas, dit-elle, «l’océan semble vivant et le vent souffle fort. On part quatre ou cinq amis pour rider ensemble.» Sur la plage, les planchistes installent leur matériel. «Tout le monde court parce qu’on est comme des enfants qui viennent d’arriver au parc. On rigole, on crie, on part rapidement. Les vagues sont déchaînées. Ce n’est pas rare de voir un ami tomber et sortir la tête de l’eau en riant aux éclats.»

Que ce soit dans la mer des Caraïbes ou dans le golfe du Saint-Laurent, la sensation de naviguer sur les flots dans des décors magnifiques est incroyable, témoigne-t-elle. «Quand je m’éloigne de la plage, tout ce que j’entends, c’est le clapotis de l’eau sous ma planche.» Il n’y a qu’elle, le vent et la mer. L’air salin s’engouffre dans ses poumons. «Ça sent la liberté!» Le bruit du vent siffle dans ses oreilles, sauf quand elle saute. «À ce moment-là, je vais à la même vitesse que le vent. Tout devient silencieux. Je flotte doucement dans les airs jusqu’à ce que je me pose sur l’eau.»

Si effectuer des manœuvres et des sauts en kitesurf requiert une grande concentration, l’athlète n’hésite cependant pas à recommander sa discipline au public. Ce sport s’adresse à tous ceux qui ont envie de vivre une expérience unique. Elle a enseigné à des personnes de 7 à 70 ans! Par contre, il faut savoir nager. L’apprentissage fatigue le corps, oui, mais nécessite surtout de la détermination.

AVIS D’EXPERT

SES DESTINATIONS

Îles-de-la-Madeleine

L’ouest de l’île de Montréal

Baie de Beauport

Lac des Deux-Montagnes

Baie Missisquoi

APPRENDRE

Selon Dominique, le kite n’est pas difficile à apprendre, mais elle recommande fortement de suivre des cours auprès d’un instructeur qualifié. Il faut compter en moyenne 10 heures de leçon avant d’être en mesure de naviguer convenablement. Elle recommande les écoles Cindy Hook Sports Aventures aux Îles-de-la-Madeleine, Kiteforce à Montréal et 30 Nœuds Performance à Longueuil.

Volume - 13

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