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photo Mad Modeweg - propulsion.ca

UNE PASSION QUI COULE DE SOURCE

RAFTING / AU QUÉBEC

Publié le 1 juin 2014, par David Riendeau

«JE CONSIDÈRE LA RIVIÈRE ROUGE COMME UNE PERSONNE À PART ENTIÈRE. MÊME SI JE ME PERMETS DE JOUER AVEC ELLE, ELLE EST LA PLUS FORTE», ASSURE LE RAFTEUR D’EXPÉRIENCE NICOLAS ACHIM.

Le président de Propulsion Rafting ne compte plus les descentes sur la Rouge qui creuse le Bouclier canadien sur 161 kilomètres, à cheval entre l’Outaouais et les Laurentides. Il connaît chaque méandre, chaque rapide. L’inverse est aussi vrai. La rivière connaît son homme.

Selon lui, la réputation de la Rouge est attribuable à sa configuration exceptionnelle, divisée en deux secteurs navigables. Le gros volume d’eau du canyon de Harrington crée un dénivellement continu tandis que le secteur des Sept Sœurs présente un parcours en escaliers, avec de petits dénivelés réguliers et des bassins de récupération. En début de saison, lorsque la rivière est gorgée à souhait, Nicolas sent une fébrilité incroyable chez les guides et les passagers. «Les gens viennent pour vivre des émotions fortes. Pour la majorité d’entre eux, descendre une rivière relève de l’inconnu. Tout le monde embarque soit crinqué, soit nerveux», raconte-t-il en riant. 

Dans une journée d’activité typique, les passagers font deux descentes. La première va en ligne droite. Le guide jauge la cohésion et l’état d’esprit au sein de l’équipage. «Avant d’amorcer la seconde descente, je demande à mes passagers s’ils veulent pousser la machine.» La descente s’amorce en lion avec une succession de rapides de quelques dizaines de mètres et de bassins de récupération. Les passagers pagayent sous les directives du guide, à la poupe de l’embarcation.

«Dans une rivière technique, la dose de nervosité augmente à l’approche des rapides, mais une fois engagé, la concentration prend le dessus. Je dois choisir le parcours à prendre pour éviter les obstacles, tout en communiquant mes instructions à l’équipe», explique Nicolas. Les rapides franchis, les passagers crient leur exaltation. «Personne ne reste indifférent en rafting, affirme-t-il. Ceux qui ne s’attendaient pas à ce que ce soit si gros sont surpris et ceux qui pensaient mourir se disent que ce n’est pas si pire!»

AVIS D’EXPERT

SES DESTINATIONS

La rivière Matawin: pour la beauté des paysages

La rivière Jacques-Cartier: le secteur Tewkesbury représente un gros défi technique au printemps

APPRENDRE

Pour faire du rafting de façon autonome, il faut suivre un cours de sauvetage en eau vive. Il est essentiel de progresser graduellement dans de petits rapides, et au fur et à mesure, d’aller vers des parcours plus techniques. Le kayak de rivière constitue une excellente porte d’entrée aux sports en eau vive. La Fédération québécoise de canoë-kayak d’eau vive tient un répertoire des clubs et des écoles qui offrent des cours.

Volume - 13

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