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Publié le 14 décembre 2017, Par Nicolas Otis

«Louer une auto?! Pourquoi voudriez-vous louer une auto? Où vous allez, il n’y a pas de routes!» Ces mots, notre personne-ressource à Blanc-Sablon les a prononcés avec un ton plaisantin. Elle venait de comprendre que nous n’avions aucune idée du défi dans lequel nous nous étions embarqués.

— Pas de routes? Pas de voiture? À deux, nous devrons trimbaler 12 sacs de matériel photo/vidéo et de vêtements! Comment est-ce qu’on va bien pouvoir traîner tout ça?

— On se débrouillera!

Ces mots, nous allions les entendre à de multiples reprises pendant les 10 jours de notre aventure. Pour les locaux, la débrouillardise, ils l’ont dans le sang. Les vols annulés en raison de la brume et les bateaux de marchandises paralysés pendant plusieurs jours font partie du quotidien. Il faudrait laisser de côté notre désir de contrôler tous les détails de ce tournage. Cette fois-ci, ce serait l’aventure, la vraie!

Nous allions prendre un avion à partir de Sept-Îles pour nous rendre vers Blanc-Sablon, la ville la plus à l’est du Québec, tout juste à la frontière entre le Québec et le Labrador. À partir de là, nous redescendrions la côte, village par village. Vu l’absence de lien routier entre Blanc-Sablon et Kegaska, c’est par bateaux, avions et hélicoptères que nous allions relier ces différents points d’intérêt.

À bord de l’avion, la fébrilité est palpable. Pendant le trajet, je ne quitte pas le hublot des yeux. Le changement qui s’opère de minute en minute m’hypnotise! Les arbres se font de plus en plus rares jusqu’à carrément disparaître. Les montagnes s’aplatissent pour devenir de vastes plaines de roche et le paysage devient quasi lunaire! En dessous de nous, le bleu du fleuve n’est plus le même. L’eau est plus limpide, plus cristalline. Ici et là, nous commençons à apercevoir quelques morceaux d’icebergs qui suivent les flots du Saint-Laurent en attendant de se dissoudre dans l’eau qui se réchauffe vers le sud.

Après un peu plus de deux heures de vol, nous nous posons à Blanc-Sablon. Alors que nous récupérons nos bagages dans l’aéroport, des travailleurs qui attendent leur vol nous interpellent: «Vous êtes chanceux, c’est le premier vol qui réussit à se poser à Blanc-Sablon en cinq jours!» En raison de l’épais brouillard qui planait sur la ville, tous les vols précédant le nôtre avaient dû être annulés.

Blanc-Sablon

La ville d’un peu plus de 1000 habitants est la plus populeuse de la Basse-Côte-Nord. Elle est aussi la plus accessible. En effet, c’est à Blanc-Sablon que se croisent la route Translabradorienne et la route 138. La ville est aussi le point de contact entre Terre-Neuve et le Québec. Les deux provinces sont reliées par un traversier qui relie Blanc-Sablon à Sainte-Barbe. Le service est offert à l’année, mais est lui aussi à la merci de Mère Nature.

Puisque nous passons deux jours ici, il est temps de jouer aux touristes! Après quelques appels, notre contact parvient à nous obtenir une voiture. Un ami d’un ami, à l’extérieur de la ville pour quelques jours, nous prête généreusement son VUS de l’année. Nous sommes perplexes :

— Il nous prête sa voiture pour deux jours alors qu’il ne nous connaît même pas?

— Oui, pourquoi pas? Ce n’est pas comme si vous pouviez aller bien loin.

Elle marquait un point, la 138 se termine à Vieux-Fort, à 65 kilomètres de Blanc-Sablon. On ne risque pas de se sauver bien loin!

Nous prenons le volant, toujours sous le choc devant un tel niveau de confiance. Nous venions d’avoir un premier aperçu de la générosité légendaire des coasters (surnom donné aux habitants de la Basse-Côte-Nord). Ici, tout le monde se connaît et, jusqu’à preuve du contraire, tout visiteur est considéré comme étant bien intentionné. Cette confiance presque aveugle, on la retrouve partout ici. Nous apprendrons assez vite que pour la plupart des coasters, les verrous sont décoratifs. Au début, le concept de confiance universelle nous laisse un peu hésitant, mais nous nous y ferons rapidement. Après tout, faire confiance à tout le monde est beaucoup plus agréable et moins stressant que de se méfier de tout le monde, surtout lorsqu’on transporte un paquet de matériel destiné à la production vidéo!

Nous passons devant les impressionnantes chutes de Brador. Afin de réellement apprécier la vue, nous vous suggérons de monter les escaliers pour accéder au petit mirador. Il offre une vue imprenable sur les chutes et les environs. Un rapide vol de drone nous donne des images à couper le souffle!

Le long du petit bout de la 138 qui relie les quelques villages voisins, nous faisons un arrêt chez Aqua Labadie. Dans ses installations, Philippe et sa femme vous initieront à la culture de pétoncles géants. Lorsque le temps le permet, le propriétaire des lieux vous emmènera même en excursion dans la baie pour aller visiter le site de croissance des pétoncles. Dans un bassin d’eau salée, on vous fera «pêcher» votre pétoncle vivant avant de passer à la cuisine. Vous n’aurez jamais goûté un pétoncle aussi frais, c’est garanti!

Nous poursuivons notre route vers le bout de la 138 et nous arrêtons en chemin au Whitheley Museum de Rivière-Saint-Paul. Garland Nadeau, un historien local très coloré, nous y accueille. Il s’en suit une visite guidée du musée durant laquelle notre hôte nous fera une leçon accélérée sur l’histoire de Rivière-Saint-Paul et de la Basse-Côte-Nord. Annexés au musée se trouvent une petite boutique d’artisanat et un charmant coin repas. Nous prenons un café pour la route et nous poursuivons vers le sud. Ce tronçon de la 138, construit il y a quelques années, se classe facilement parmi les plus belles routes sur lesquelles j’ai eu la chance de rouler au cours de ma vie. Le trajet, sinueux à souhait, se fraie un chemin à travers le roc. À votre droite, une plaine de roche à perte de vue, à votre gauche, le golfe du Saint-Laurent dans toute sa splendeur.

Au bout de la route se dresse le village de Vieux-Fort. La 138 Ouest se termine officiellement là où commence le quai du village, comme pour vous dire: «À partir d’ici, vous prenez un bateau ou vous rebroussez chemin!» Le temps de prendre rapidement un selfie avec l’affiche qui marque la fin de la 138 et nous revoilà en direction de Blanc-Sablon, où nous pourrons nous reposer avant de poursuivre notre aventure.

Le lendemain matin, nous nous rendons au quai pour rejoindre Philippe (oui, le même Philippe de chez Aqua Labadie), qui a généreusement offert de nous emmener à la chasse aux icebergs! Après tout, on ne vient pas à Blanc-Sablon sans tenter de s’approcher de ces énormes glaçons.

Après une bonne demi-heure à errer dans le brouillard sans trop de succès, nous nous apprêtions à baisser les bras et à rentrer au port, mais par miracle, le soleil parvint à traverser l’épaisse couche de brouillard pour laisser apparaître des bouts de ciel bleu. C’est alors qu’un énorme massif de glace commença à poindre à l’horizon, puis un deuxième, puis un autre. La chance nous souriait enfin! Lorsqu’on se tient sur le rivage, il est difficile de s’imaginer la taille des icebergs, mais lorsqu’on est à quelques dizaines de mètres d’eux, je vous assure qu’ils sont spectaculaires!

Ces monstres de glace peuvent atteindre jusqu’à plusieurs dizaines de mètres de haut, et ça, c’est seulement la partie qui pointe au-dessus du niveau de l’eau. Alors qu’ils fondent lentement pendant leur dérive, certains icebergs deviennent de véritables œuvres d’art éphémères. Philippe nous met en garde: bien que les touristes veuillent parfois s’approcher le plus près possible de ces massifs de glace, il faut toujours rester vigilant. En effet, lorsqu’un iceberg se retourne sur lui-même, il peut engendrer une vague haute de plusieurs mètres pouvant facilement faire chavirer les embarcations qui se trouvent trop près. Avec une température d’eau oscillant à 15°C, nous préférons ne pas trop nous mouiller! Après plusieurs minutes passées avec l’œil dans le viseur de la caméra, les effets de la houle commencent à se faire sentir sur nos corps de marins amateurs. Mieux vaut reprendre la direction du rivage!

Après un passage éclair à l’hôtel pour ramasser nos bagages, nous voilà à nouveau sur l’eau, cette fois dans une petite embarcation qui doit nous mener à Saint-Augustin. Sur le fleuve, aucun nid de poule, mais le vent qui se lève rend le trajet plutôt cahoteux! Pour nous rendre à destination, nous devons traverser un véritable labyrinthe composé d’un nombre incalculable d’îles. Tout au long du trajet, notre capitaine nous raconte la petite histoire de la région et de ces îles, alors qu’il navigue à travers les bas-fonds et les massifs rocheux qui se cachent sous la surface de l’eau. Nous apprenons entre autres que bien avant la fondation de Saint-Augustin, les premiers occupants de la région avaient longtemps habité sur les îles des rigolets. La population, composée presque exclusivement de pêcheurs, habitait dans de petits chalets (que les locaux appellent encore aujourd’hui des cabins). Les habitants des environs ont d’ailleurs pour la plupart des résidences secondaires sur ces îles, où l’on peut pêcher et observer de nombreux mammifères marins. Si vous rêvez d’un coin tranquille, il n’y a pas mieux!

Saint-Augustin et Pakuashipi

Saint-Augustin est un magnifique village juché sur une série de collines. De l’autre côté de la rivière se trouve Pakuashipi, une communauté autochtone d’environ 300 habitants. En saison estivale, le bateau est le moyen de transport privilégié; il n’y a qu’à observer toute l’action qui se déroule autour du quai de Saint-Augustin pour le réaliser! Après un bon repas au Restaurant des Sœurs, nous partons à la recherche du meilleur endroit pour capter des images du coucher de soleil. Ce soir-là, nous avons eu droit à un incroyable spectacle! Le ciel semblait prendre feu tellement ses couleurs étaient vives. Au loin, un orage approchait; il était temps de regagner notre hébergement pour la nuit.

Le lendemain matin, nous prenons place à bord d’un petit bateau à moteur de la Société des traversiers du Québec, qui assure le trajet entre Saint-Augustine et Pakuashipi. Ce passage est essentiel puisqu’il lie les deux villages et permet l’accès au seul aéroport reliant Saint-Augustine et Pakuashipi au  reste de la Basse-Côte-Nord.

De passage dans le village de Pakuashipi, nous sommes invités à visiter un tipi traditionnel afin d’assister à un rituel amérindien. En deux temps trois mouvements, un feu est allumé et notre hôte commence à nous raconter la riche histoire de sa communauté. Nous assistons ensuite à une cérémonie qui consiste à rendre hommage à un caribou ayant été tué dans les derniers jours. Par respect pour la bête, les Innus brûlent les pattes du caribou pour en extraire la moelle osseuse, qu’ils considèrent comme sacrée. Nous avons tout juste le temps de dire au revoir à notre nouvel ami qu’un bateau se fait entendre au loin. C’est notre prochain lift! Direction: La Tabatière!

La tabatière

De retour dans notre embarcation, nous poursuivons notre trajet vers notre destination. Alors que le vent se met de la partie, les vagues deviennent de plus en plus imposantes. Terre en vue! Nous arrivons à La Tabatière, juste à temps pour le souper. Nous sommes reçus par une famille de locaux. Pendant un autre copieux repas de fruits de mer, nos hôtes nous promettent d’aller faire une virée éclair à Baie-des-Moutons.

La route entre La Tabatière et Baie-des-Moutons offre des panoramas à couper le souffle. En chemin, vous verrez plusieurs sentiers convergeant vers différents points de vue. Les tracés sont marqués de plusieurs «X» faits de deux longues branches plantées dans le sol. C’est rudimentaire, mais efficace!

Si vous êtes de passage dans ce coin de la côte, vous devez absolument passer par Baie-des-Moutons. Dans ce village pittoresque situé dans une vallée et qui ne demande qu’à être photographié, un amas de maisons se dresse contre le vent qui provient du large.

Le lendemain matin, de retour à La Tabatière, nous partons explorer les environs. Nous descendons le long de la baie, d’où nous pouvons apercevoir un iceberg qui passe par là! Quelques coups de téléphone plus tard, nous avons déniché des kayaks et nous voilà, pagayant vers le large en direction de ce gros amas de glace. Le temps de prendre quelques images de cette œuvre d’art naturelle et nous revoilà en direction du rivage. Un bateau nous y attend déjà!

Tête-à-la-baleine

Nous posons le pied à Tête-à-la-Baleine en début de soirée. Autre village, autre univers. Alors que les pêcheurs attachent leur bateau au quai de bois, c’est plutôt l’heure pour nous de partir à la pêche. L’un des locaux nous mène à travers le labyrinthe d’îles dans le but de vérifier les cages qu’il a installées plus tôt cette semaine. Après trois cages vides, nous tombons finalement sur le jackpot! Quatre gros cétacés, qui seront au menu le lendemain midi.

Après une bonne nuit de sommeil, nous prenons la direction de l’île Providence. Sur place, le dépaysement est total. Les cabins autrefois habitées par les pêcheurs sont aujourd’hui des résidences secondaires pour les habitants de Tête-à-la-Baleine. La chapelle, établie en 1895, est la plus ancienne de la côte.

Pour dîner, les homards de la veille sont à l’honneur! Tout juste pêchés, ils sont cuits dans l’eau de mer et servis sur la roche pour qu’ils restent chauds. Vous ne retrouverez probablement jamais cette saveur ailleurs dans le monde.

Harrington Harbour

Après ce succulent repas, nous partons en direction de Harrington Harbour. Il se peut très bien que ce nom vous évoque quelque chose de familier puisque c’est ici que se déroulait l’action du film québécois La grande séduction, paru en 2004. La sortie de ce film a d’ailleurs marqué un tournant pour le tourisme dans ce petit village de 300 personnes. En raison de sa topographie particulière, il n’y a aucune route sur l’île. Tout est relié par un réseau de boardwalks, des trottoirs de bois sur lesquels les habitants et les touristes circulent à pied, à vélo ou en VTT.

Notre passage sur l’île concorde avec l’arrivée du Bella Desgagnés, un bateau dont vous entendrez parler partout sur la Basse-Côte-Nord en raison de son rôle crucial dans le développement et le maintien des communautés de la région. En effet, une fois par semaine, le bateau de marchandises approvisionne en vivres l’ensemble des villages de la côte. Le Bella Desgagnés est aussi un véritable moteur touristique pour la région, puisqu’il est le seul à offrir des croisières entre Sept-Îles et Blanc-Sablon. Au fil des arrêts de ravitaillement, les passagers peuvent partir explorer les différents villages pendant quelques heures avant le départ pour la prochaine destination.

En ce qui nous concerne, c’est plutôt par la voie des airs que nous filerons vers notre prochaine destination. Normalement, un traversier relie l’île au village de Chevery, mais en raison d’un bris mécanique, le bateau cédera sa place à un hélicoptère. Qui refuserait un tour d’hélicoptère Pas nous!

Chevery

Le vol d’une quinzaine de minutes nous permet de découvrir la région vue des airs. Bien que le paysage soit toujours plutôt nordique, il est clair que nous évoluons vers le sud. À l’horizon, nous recommençons à voir des arbres de bonne taille et des montagnes.

Après nous être posés à Chevery, nous nous dirigeons vers l’Auberge l’Étoile de Mer. En plus de recevoir les touristes et les travailleurs de passage à Chevery, le couple qui exploite l’auberge organise aussi des circuits touristiques pour les gens qui aiment bouger! Sentiers pédestres, kayak de mer, rencontres avec des artisans locaux et excursions de pêche ne sont que quelques-unes des activités offertes.

Nous partons à la découverte des environs en marchant sur la plage. Avis aux amateurs d’ornithologie, ce n’est pas les oiseaux qui manquent! Apportez vos jumelles, vous ne serez pas déçus.

Kegaska

Pour joindre la dernière destination de notre voyage, nous délaissons une nouvelle fois le bateau, cette fois-ci pour l’avion! Un court vol nous mène jusqu’à Kegaska. Bien que pour plusieurs, ce village représente la porte d’entrée de la Basse-Côte-Nord, pour nous, il symbolisera notre dernier arrêt. En effet, Kegaska est le tout dernier village à avoir été relié au reste de la côte Nord (en 2013). À partir d’ici, il vous faudra environ une heure de route sur le gravier pour atteindre Natashquan et le reste de la côte Nord.

À Kegaska, la pêche est à l’honneur! Lors de notre passage au port, nous avons eu la chance de discuter avec de nombreux pêcheurs, qui confient volontiers les détails de leur vie. C’est réellement fascinant d’entendre ces hommes et ces femmes parler de leur métier avec passion.

Nous profitons du temps clément pour nous rendre à l’épave du Brion. Un court sentier nous mène à l’épave de ce grand cargo, qui se serait échoué près du village en 1976, alors qu’il arrivait des Îles-de-la-Madeleine.

La dernière frontière

Nous voilà donc à la fin de notre aventure. C’est la tête pleine de souvenirs et les disques durs débordant d’images à couper le souffle que nous reprenons la route 138 vers Sept-Îles, cette même route qui, selon les dires de plusieurs, pourrait bientôt relier tous les villages de la côte, de Kegaska à Blanc-Sablon. Malgré les réticences de plusieurs résidents et organismes de la région, un lien routier permettrait certainement d’assurer la survie de plusieurs des petits villages de la Basse-Côte-Nord, dont certains sont carrément menacés de disparition en raison d’une baisse démographique.

Il y a toutefois une part de moi qui est attristée à l’idée de voir ces villages sortir de l’ombre, de peur de les voir perdre cette étincelle qui les rend si uniques. Pendant les 10 jours passés à voyager dans cette région, nous avons découvert un rythme de vie qu’on ne retrouve plus ailleurs dans la province. Bien que le territoire soit isolé et sauvage, nous ne ressentons jamais la peur de nous retrouver en mauvaise posture. L’esprit de communauté qui règne sur la Basse-Côte-Nord est tellement fort que vous pourriez cogner à n’importe quelle porte et être invité à entrer. En cas de difficultés, vous seriez nourri et hébergé sans même avoir à le demander. Il n’y a pas d’accueil qui équivaut à celui qui est réservé aux visiteurs de la Basse-Côte-Nord.

Voici donc une raison de plus de découvrir cette région, le secret le mieux gardé du Québec. Avec la venue d’un possible lien routier, le territoire sera bien sûr plus accessible. Les paysages resteront tout aussi magnifiques, mais les coasters, les vrais, ne seront peut-être plus tout à fait les mêmes une fois qu'on aura fait tomber la dernière frontière.

Remerciements

Ce voyage n’aurait pas été possible sans la contribution de Développement Économique Canada, l’Association des Côtiers de la Basse-Côte-Nord et la Table ad hoc du tourisme de la Basse-Côte-Nord. Un merci spécial à Voyages Costes, qui a planifié et organisé les détails du voyage. En plus d’offrir des forfaits tout inclus, dont la populaire croisière à bord du Bella Desgagnés mentionnée dans cet article, cette coopérative de solidarité en tourisme équitable propose aussi des forfaits sur mesure.

www.voyagescoste.ca

Pour ne pas rater la sortie des capsules vidéo produites lors de ce voyage, suivez-nous sur les médias sociaux!

www.decouvertesmag.com

www.facebook.com/decouvertesmag

Nos bonnes adresse

Blanc-Sablon

Aqua Labadie

En plus d’offrir la visite guidée d’une ferme de pétoncles géants, Philippe se fera un plaisir de vous emmener à la chasse aux icebergs!

facebook.com/AquaLabadie/

Auberge Motel Quatre Saisons

Fréquentée par plusieurs travailleurs, cette auberge donne l’impression d’être à la maison. Vous y serez reçus comme des rois!

facebook.com/BlancSablonHotel

Hôtel Motel Blanc-Sablon

www.blancsablon.ca

Restaurant The Anchor

Le club sandwich au crabe est délicieux… en plus d’être moins cher que celui au poulet! C’est l’un des avantages de manger dans un village de pêcheurs!

www.theanchorblancsablon.com

Les chutes de Brador

Les chutes de Brador sont situées en bordure de route, à une quinzaine de minutes de Blanc-Sablon. Vous ne pouvez pas les manquer!

Pakuashipi

Le Sentier de Pointe-à-la-Truite

Le sentier offre un superbe panorama sur les deux villages. C’est un incontournable.

Auberge Riverview

Vous y serez comme à la maison.

418 947-2727

Restaurants des Sœurs

Ce restaurant est une véritable institution dans le village.

418 947-2560

Le village de Pakuashipi

Pour gagner le golfe, nous longeons une large rivière sur plusieurs dizaines de kilomètres. Tout juste avant de rejoindre l’embouchure du golfe, nous nous arrêtons sur une minuscule île, question de nous dégourdir les jambes. L’air qui nous souffle au visage est d’une incroyable pureté. Je passerais le reste de la journée ici… à respirer!

La Tabatière

Sentier Priest’s Hill

Le sentier culmine avec une vue sur le port et les îles avoisinantes. Quelques kilomètres plus loin, le sentier débouche sur une plage paradisiaque que les locaux appellent « les sables ».

Refuges d’oiseaux migrateurs de Gros-Mécatina

www.canada.ca

Auberge La Tabatière

418 773-2596

Tête-à-la-baleine

La Maison Jos-Hébert

Ce petit musée relate l’histoire de la légende locale Jos Hébert, le premier postier de la Basse-Côte-Nord qui livrait le courrier en traîneau à chiens aux villages isolés.

Centre d’interprétation de l’île Providence

Pour l’expérience ultime, vous pouvez même séjourner dans l’ancien presbytère!

Auberge de l’archipel

La cuisine maison est délicieuse, les chambres sont confortables. Que demander de plus?

Harringtong Harbour

Centre d’interprétation de la Maison Rowsell

On y retrouve la petite histoire du patrimoine culturel et naturel de cette charmante communauté et de l’archipel qui l’entoure.

La Maison de Jean – Jean’s House

Vous ne pouvez pas visiter la côte sans avoir goûté à la délicieuse cuisine de Jean! Nous y avons été reçus comme des membres de la famille!

418 795-3354

Chevery

Le sentier pédestre des chutes de Netagamiou

La vue du sommet de la chute vaut le détour, nous vous le garantissons!

Auberge l’Étoile de Mer

toursnord-northtours.com

418 787-2332

Kegaska

L’épave du Brion

LA Longue plage qui longe le village

Vous pouvez y marcher, cueillir des palourdes et même observer des baleines!

Auberge Brion

La cuisine de l’auberge est reconnue partout sur la côte! Je n’ai jamais goûté une si bonne soupe de toute ma vie! (Ne le dites pas à ma grand-mère.)

418 726-3738

Volume - 20

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