Découvertes du plein air au Québec et à travers le monde

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REPORTAGE – TÊTE PREMIÈRE


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Par Charlotte Nadeau

Je me suis littéralement envoyée en l’air dimanche dernier. J’étais rendue là, prête, j’avais essayé le SkyVenture de Laval, vaincue ma peur des avions à hélices, passé une bonne heure à regarder les gens atterrir avec des visages ébahis, il était temps que je procède.

Je suis bien tombée. Très bien tombée. C’est Parachute Montréal qui m’a accueilli, il s’agit du centre de parachute le plus près de la grande métropole et, pour les citadins à vélo (comme moi), ils offrent le service de navette. Et ce n’est pas tout: non seulement l’espace est chaleureux, l’ambiance amicale et le staff sympathique et rassurant, mais ils sont au sommet de ce qui se fait en terme d’installations et d’équipement. Catherine Carginan-Levasseur, membre de l’équipe marketing (en fait, par souci d’égalité, le staff n’a pas vraiment de titre chez Parachute Montréal, cool non?) m’explique que l’ambiance décontractée et l’esprit de partage et de communauté sont au cœur du concept Parachute Montréal: de nombreuses aires communes, BBQ pour tous, aire de restauration, ambiance musicale et omniprésence de sourires aide le parachutiste en herbe, même le plus peureux, à se lasser aller. De plus, ladite aire commune constitue une première loge pour observer les atterrissages, de quoi avoir hâte à son saut!

Le grand public voit principalement le parachute comme une forme de divertissement extrême et n’a pas tout à fait tort, mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’abord et avant tout d’un sport, d’une discipline professionnelle demandant énormément de précision. Phanie Delage, la formatrice m’ayant expliqué les rudiments du parachute ainsi que calmé mes ardeurs avant de sauter, explique que le parachutisme est un art de précision, que le staff de Parachute Montréal est formé de manière à pouvoir atterrir sur une « canette de Pepsi au milieu d’un champ » s’il le faut, ça en dit long sur le travail de concentration dont doit faire preuve le parachutiste.Audreanne (1 of 1)-2

Afin de pousser l’ambiance festive à son paroxysme, Parachute Montréal organise depuis trois étés un grand évènement du nom de DROP OUT. Il s’agit d’une forme de festival de trois jours avec DJs invités, prix spéciaux sur les sauts et un Sky Van sur place. Ce-dernier est avion avec une longue plateforme à l’arrière de laquelle les parachutistes peuvent courir et se lancer dans le vide, une expérience bien différente de celle de l’avion traditionnel avec porte sur le côté, le Twin Otter, qu’utilise Parachute Montréal au quotidien.

« Et le saut? », me direz-vous? Je recommencerais n’importe quand. J’ai eu la chance d’être jumelée avec Mario Prévost, le propriétaire du centre, qui s’est montré très rassurant. Même pas eu l’impression de tomber, juste de flotter dans les airs, avec tout de même pas mal de pression sur le visage. La partie la plus stressante a été la promenade en avion, mais le saut lui-même a été comme un charme, bien moins dommageable que certaines montagnes russes. Alors, cœurs sensibles, ne vous abstenez pas!

Note : Parachute Montréal offre trois options de saut en tandem: le forfait Initiation, à une altitude de 7500 pieds, le forfait Ultime, une chute libre à 200 km/ heure à une altitude de 13 500 pieds et, finalement, pour les plus téméraires, le forfait Insane, un saut à 18 000 pieds dans les airs, ce dernier nécessitant un supplément d’oxygène. À vous de choisir celui qui est à votre hauteur!

Pour plus d’informations ou pour réserver, rendez-vous sur le site web de Parachute Montréal!

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