Tourisme Plein air

Tourisme Îles-de-la-Madeleine

Situé à environ 200 km de la péninsule gaspésienne, à mi-chemin entre l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve, au cœur du Golfe du Saint-Laurent, l’archipel des Îles-de-la-Madeleine est constitué d’une douzaine d’îles, dont la plupart sont rattachées entre elles par des cordons dunaires. Il est accessible par avion ou par traversier depuis la ville de Souris sur l’Île-du-Prince-Édouard, elle-même joignable en empruntant le pont la reliant au Nouveau-Brunswick. Près de 13 000 habitants y vivent, majoritairement d’origine acadienne. Les principales îles sont l’Île-du-Cap-aux-Meules, l’Île du Havre-Aubert, La Grosse-Île ou encore l’Île-de-la-Grande-Entrée.


Situées dans une zone à très forts courants marins et au vent incessant, les Îles-de-la-Madeleine ont la triste réputation de figurer parmi les plus grands cimetières marins d’Amérique du Nord, notamment en raison de ses fortes tempêtes et des hauts-fonds qui s’y trouvent. Longtemps tournées presque exclusivement vers la pêche et la chasse aux phoques – le plus grand troupeau de morses du continent voire du monde y aurait été décimé au fil des ans, l’activité touristique a pris sur les îles une importance considérable au cours des dernières années, ainsi que des activités de recherche dans le domaine de la mariculture et l’observation des milieux insulaires et maritimes.


Composé de plusieurs centaines de kilomètres de plages et de dunes, l’archipel présente un écosystème d’une richesse inégalable, fragilisé par l’érosion et la présence humaine. Le drainage a pour effet par exemple de rendre les nappes phréatiques vulnérables à l’invasion définitive d’eau de mer. Les lieux ont déjà été touchés par ailleurs par des catastrophes écologiques considérables suite à la pollution d’hydrocarbures. Les îles sont constituées de nombreuses falaises majestueuses aux couleurs ocre, dont les nuances éblouissantes de rouge, variant constamment avec la lumière changeante des lieux, font le bonheur des passionnés de photographie. D’éblouissantes sculptures rocheuses s’égrènent aussi sur le littoral.


L’observation des oiseaux y est particulièrement réputée. Près de 300 espèces ont en effet été répertoriées sur place. Les amateurs d’ornithologie trouveront leur bonheur à la Réserve nationale de faune de la Pointe Est. On y trouve aussi différents mammifères marins comme de nombreux phoques, quelques baleines et des dauphins. Peu de mammifères terrestres y sont par contre présents à part le renard roux et une grande variété de rongeurs. Quant au patrimoine architectural des îles, sa grande beauté provient notamment de la présence dans l’archipel d’une des plus grosses églises en bois d’Amérique du Nord ainsi que des pittoresques maisons aux couleurs vives dont les teintes se détachent sur le fond bleu de la mer avec une rare splendeur.


De la randonnée cycliste à la marche à pied en passant par le kayak de glace ou la baignade, l’archipel des Îles-de-la-Madeleine est un vrai paradis pour les férus de plein air. L’équitation y est aussi très pratiquée ainsi que les sports de voile qui bénéficient sur place de conditions exceptionnelles. Une promenade en avion dans ce décor enivrant aux jeux de lumières spectaculaires restera longtemps gravée dans vos mémoires. Le musée de la mer et l’aquarium de l’Île-du-Havre-Aubert présentent également un grand intérêt. Les dégustations gastronomiques de homard, de café salin ou de Barbocheux, vin madelinot, complèteront un dépaysement déjà garanti par des paysages inouïs.


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