Article plein air d'ailleurs

Crédit photos: David Rivest

AILLEURS - TOUT INCLUS À 15$ PAR JOUR

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Publié le 1 juin 2015, par David Rivest

PASSIONNÉ PAR LE MONDE ET L’AVENTURE, DAVID RIVEST EST UN PHOTOGRAPHE DE LA RELÈVE QUÉBÉCOISE. À PEINE ÂGÉ DE 24 ANS, IL A DÉJÀ ENTREPRIS SA LONGUE QUÊTE AUTOUR DU GLOBE À LA RECHERCHE DE DÉFIS ET D’OCCASIONS POUR PRENDRE DES PHOTOS UNIQUES. À TRAVERS SON TRAVAIL PASSIONNÉ ET POUR MOINS DE 15 DOLLARS PAR JOUR, IL NOUS FAIT DÉCOUVRIR CE PAYS QUI, EN TROIS MOIS, L’AURA TRANSFORMÉ À JAMAIS. DANS LA CATÉGORIE GRANDES DÉCOUVERTES À PETIT BUDGET, DIFFICILE DE FAIRE MIEUX.

Sac sur le dos, appareil photo en main et assoiffé d’aventure, en décembre dernier je suis parti à la découverte de la Nouvelle-Zélande, sans billet de retour. Ce pays s’annonçait un véritable paradis pour un photographe passionné comme moi. De l’extrême nord jusqu’au point le plus au sud, j’ai sillonné des montagnes, traversé des rivières, marché sur de gigantesques dunes de sable et fait des randonnées jusqu’à atteindre des sommets enneigés. À 24 ans, je n’avais encore jamais voyagé en solitaire. J’y ai réfléchi un bon moment et, au final, partir a été la meilleure décision que j’ai prise.

Située au sud-est de l’Australie, la Nouvelle-Zélande est composée de deux îles principales s’étendant sur une distance d’un peu plus de 2 000 km. Ce pays se caractérise par ses multiples volcans, ses chaînes de montagnes, ses glaciers et ses lacs, tous plus sublimes les uns que les autres. J’ai commencé mon périple de trois mois sur l’Île du Nord, me déplaçant en « auto-stop », de camping en camping.

Contrairement à la majorité des touristes en Nouvelle-Zélande, j’ai parcouru le pays en tentant de limiter mes dépenses au maximum. Je m’étais fixé comme objectif de ne pas dépenser plus de 15 dollars par jour, ceci incluant hébergement, nourriture et transports. Au total, j’aurai dépensé la maigre somme de 1 500 dollars, et j’en aurai vu davantage que la plupart des autres touristes. En effet, les circuits d’autocars n’arrêtant qu’aux endroits touristiques, l’auto-stop m’aura permis de rencontrer des gens locaux qui m’auront fait découvrir de véritables bijoux cachés.

En plus d’avoir visité tous ces endroits magnifiques, j’en ai appris beaucoup sur la culture néo-zélandaise. On m’a hébergé à plusieurs reprises et j’ai même eu la chance de passer Noël dans une famille habitant à Christchurch, la plus grosse ville de l’Île du Sud. C’est justement sur cette île que j’aurai passé la majeure partie de mon temps. Elle est reconnue pour être la plus majestueuse des deux, et avec raison ! J’ai évidemment fait un arrêt à Milford Sound, l’un des lieux touristiques les plus visités du pays. Ce fjord, ses chutes et ses montagnes ne laissent personne indifférent. J’ai parcouru l’Île du Sud de fond en comble, appréciant particulièrement les dizaines de sentiers de randonnée en montagnes qui offrent tous des vues panoramiques à couper le souffle. Mon oeil de photographe s’est régalé. La diversité du climat, de la végétation et de la topographie est plus qu’impressionnante, considérant la superficie restreinte de cette île.

L’un des moments les plus mémorables de mon aventure est sans aucun doute mon arrêt à la baie de Curio, qui est située complètement au sud de l’île. Aucune pollution lumineuse en vue à des centaines de kilomètres à la ronde : les conditions étaient idéales pour la pratique de l’astrophotographie. C’est à cet endroit que j’ai vu et photographié ma première aurore australe, moment qui m’aura marqué à vie. J’aurai aussi photographié une multitude de paysages féériques et diversifiés, largement au-delà de mes attentes.

Trois mois, cela peut sembler bien court, mais j’ai beaucoup grandi durant ce périple. Je me revois avant mon départ, ne sachant pas trop dans quoi je m’embarquais. J’ai rencontré des tonnes d’autres voyageurs venus de partout dans le monde et tous en sont venus à la même conclusion que moi : cette aventure donne la piqûre du voyage. C’est d’ailleurs pouquoi, au lieu de rentrer à la maison, j’ai décidé de continuer mon périple en Australie. Le voyage est une source de connaissances inépuisables et je n’envisage pas d’arrêter d’apprendre de sitôt.

Apprenez-en davantage sur le travail de David au www.photodr.ca

Volume - 15

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