BONS BAISERS DE GASPÉSIE

Le circuit fait une boucle autour de cette péninsule baignée par le vent du large et d’air salin. Le trajet débute dans la région de Kamouraska dans le Bas-Saint-Laurent, relie les villes de Rivière-du-Loup et Rimouski. L’itinéraire se poursuit dans La Matapédia, lieu reconnu pour la pêche au saumon. La Véloroute de La Matapédia parcourt sur 114km cette vallée sauvage en traversant plusieurs villages pittoresques et accueillants. À Amqui, on débouche sur la baie des Chaleurs, lieu idéal pour se prélasser sous le soleil. Enfin, la route remonte vers Bonaventure en passant par le parc national de Miguasha, un site fossilifère classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO et par le parc national Forillon.

La Route bleue de la Gaspésie propose de faire le mythique tour, mais sur l’eau cette fois-ci, parmi les oiseaux et les mammifères marins. Le trajet propose d’admirer entre autres les monts Chic-Chocs et Percé. Une voie navigable de 700km avec 160 sites dans plusieurs villages sont répartis sur la péninsule.

Le parc national de la Gaspésie attend les randonneurs en montagne en quête de dépaysement. Marqué par la présence des monts Chic-Chocs et McGerrigle, le parc attire de nombreux amateurs de trek dans l’arrière-pays et de camping sauvage. Ceux qui aiment user leurs semelles se réjouiront d’emprunter un sentier de 100km qui traverse le parc du mont Logan jusqu’au mont Jacques-Cartier, deuxième plus haut sommet du Québec. Dans ces paysages grandioses composés de sommets dénudés encore enneigés jusqu’au milieu de l’été, les visiteurs peuvent surprendre la traverse d’orignaux et de caribous. Service de transport de passagers offert. Une agence propose également des randonnées guidées de 2 à 4 jours avec hébergement en refuge et transport des bagages. Les visiteurs d’un jour ne demeureront pas en appétit. Des parcours de 1 à 17km donnent l’occasion aux randonneurs d’apprécier le relief montagneux du parc. Enfin, deux secteurs du parc sont ouverts pour des expéditions en arrière-pays. À l’ouest, un réseau de plusieurs kilomètres d’anciens chemins forestiers assure une progression plus facile sur le territoire et mène à la rive droite de la rivière Sainte-Anne jusqu’à la route 16. Au nord-est, un second secteur avec plusieurs lacs est accessible par la municipalité de Mont-Saint-Pierre ou de Rivière-à-Claude.