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VÉLO DE MONTAGNE / AU QUÉBEC

Publié le 1 juin 2014, par David Riendeau

QUAND ARIANE LAVIGNE DÉVALE LES PENTES À TOUTE VITESSE À L’ÉPREUVE DU SLALOM GÉANT EN COUPE DU MONDE, RIEN N’EST À L’ÉPREUVE DE SES NERFS D’ACIER. À VÉLO DE MONTAGNE, C’EST UNE AUTRE HISTOIRE. «QUAND JE PARS EN VÉLO, JE VEUX VIVRE DES ÉMOTIONS FORTES. C’EST UN SPORT QUI M’INTIMIDE UN PEU PARCE QUE JE NE SUIS PAS EXPERTE, LES OBSTACLES SUR LE PARCOURS ME METTENT CONSTAMMENT AU DÉFI.»

L’olympienne de Mont-Tremblant a adopté cette discipline depuis quelques années. Si au début, elle enfourchait un vélo pour suivre son conjoint et ses amis, ce sport a rapidement pris une place de choix dans sa routine d’entraînement. «Beaucoup de gens dans ma discipline choisissent le vélo de montagne parce qu’il offre un entraînement complémentaire, constate la surfeuse des neiges. L’exercice aiguise les réflexes et travaille la puissance, la coordination et l’équilibre.»

Le vélo de montagne l’aide de façon significative dans sa maîtrise du surf des neiges, affirme-t-elle. «Il faut rester constamment alerte. Je dois mesurer mon énergie et anticiper ce qui s’en vient, tout en sollicitant mon endurance.»

La voix d’Ariane se fait fébrile lorsqu’il est question de raconter ses randonnées en montagne. «Impossible de partir en disant que ce sera relaxe! Si je suis lente, je tombe. Il faut se faire confiance. C’est tout ou rien. L’adrénaline me permet de surmonter mes peurs et d’aller au-delà de ce que je croyais être capable de faire.» Devant une portion qui semble plus ardue, elle s’arrête et elle regarde les meilleurs passer avant de visualiser le parcours à suivre. En pleine action, le cycliste n’a qu’une fraction de seconde pour réagir. «Il faut connaître les lignes sur le sentier pour choisir son chemin à travers une série d’obstacles comme les roches, les racines et les troncs d’arbres. En même temps, la position du corps sur le vélo doit s’adapter de façon constante aux changements du terrain. La discipline est très technique. Après deux-trois heures de randonnée, je suis morte d’épuisement.»

Avec le réseau de sentiers qui fourmillent dans la montagne près de chez elle, pas étonnant que le vélo soit devenu son sport trois saisons. Si bien qu’en mai dernier, elle était l’ambassadrice de l’événement VéloMotion, dont la Coupe Canada à Mont-Tremblant. «En m’associant à l’évènement, je voulais montrer que le vélo de montagne était accessible aux gens de tous les horizons.»

Bien sûr, le vélo de montagne lui laisse plus d’égratignures que le surf, mais Ariane y va de façon progressive pour sortir de sa zone de confort. «Plus l’effort est soutenu, plus la récompense est grande.»

AVIS D’EXPERT

SES DESTINATIONS

Mont-Tremblant

Bromont

Mont-Sainte-Anne

Sainte-Adèle

APPRENDRE

Ariane suggère de choisir des sentiers de débutants pour commencer. «Pour maximiser l’expérience, le cycliste devrait se rendre avec un instructeur ou des amis expérimentés.» Aussi, plusieurs clubs de vélo proposent des sorties d’initiation.

Volume - 13

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