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photo Benjamin Rochette  |  www.ouisurf.ca

LIBERTÉ EXTRÊME

SURF / AU QUÉBEC ET AILLEURS

Publié le 1 juin 2014, par David Riendeau

LORSQUE BENJAMIN ROCHETTE A ACCOMPAGNÉ SON AMI PROPRIÉTAIRE D’UN PETIT HÔTEL SUR LA CÔTE SALVADORIENNE POUR RÉALISER DES VIDÉOS SUR LE SURF VOILÀ QUELQUES ANNÉES, IL NE SE DOUTAIT PAS QU’IL DEVIENDRAIT LUI-MÊME UN AMBASSADEUR DE CE SPORT. «JE DEVAIS PARTIR QUELQUES MOIS, JE SUIS RESTÉ TROIS ANS.»

La webtélé OuiSurf, puis sa suite au petit écran ont contribué à faire connaître le surf aux Québécois. Si cette activité est ancrée dans la culture de plusieurs pays tropicaux, elle demeure très récente au pays de la raquette.

«Si le surf était coté en bourse, je miserais tout mon argent dessus», lance-t-il en riant à l’autre bout du téléphone alors qu’il prépare son prochain tournage en Afrique. «Le sport va prendre de l’ampleur à mesure que les gens qui voyagent rapportent cette culture ici.» La construction à Brossard d’un centre intérieur qui reproduira les vagues d’une rivière a été annoncée récemment. Benjamin prédit que les surfeurs locaux auront droit à une piscine de type «océanique» d’ici dix ans.

Mais ne devient pas surfeur qui veut! Benjamin, qui a bu la grande tasse dans les eaux du monde entier, affirme sans hésiter qu’il s’agit du sport le plus complexe qu’il connaisse. «Au-delà des aptitudes physiques, il faut apprendre à lire les vagues et choisir le bon équipement, explique-t-il. Il ne s’agit pas seulement d’avoir deux pieds sur la planche et de chevaucher la vague. Quand je croise des gens qui veulent apprendre, je leur demande s’ils le font pour montrer des photos d’eux sur Facebook ou pour surfer.»

Benjamin a une conception toute particulière de sa discipline, qui est devenue pour lui un mode de vie. «C’est un sport aux mille et une questions, mais lorsque tu es sur l’eau, tu dois arriver à ne plus réfléchir, à observer la beauté de la nature et ne faire qu’un avec elle.»

Il décrit la sensation de chevaucher la vague comme une expérience intense. «C’est comme si tu faisais du snowboard, à la différence que tu ne peux pas t’arrêter. Une gigantesque demi-lune te suit sans cesse.»

Le surfeur parle de cet équilibre fragile comme d’un sentiment de liberté extrême. «Pour moi, c’est une façon de vider mon esprit et de méditer. Évidemment, le décor y est pour quelque chose. À Tahiti, l’eau turquoise est transparente. Je vois les requins, les tortues et les raies autour. L’endroit est paradisiaque.» Il faut faire confiance à ses aptitudes, explique-t-il, mais en même temps, accepter que les éléments autour de soi dépassent nos limites.

AVIS D’EXPERT

SES DESTINATIONS

Rapides de Lachine, à Montréal

Golfe du Saint-Laurent, Côte-Nord

Les Grands Lacs en Ontario

APPRENDRE

Benjamin recommande de faire un tour sur la côte est américaine, qui compte plusieurs camps de surf. Après quelques cours, il faut apprendre par soi-même et accepter de tomber des milliers de fois.

À Montréal, l’école de surf KSF donne des cours sur le fleuve Saint-Laurent.

Volume - 13

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